La profession d’expert-comptable et celle de commissaire aux comptes sont souvent confondues. Et pourtant, les deux professions ont des enjeux et des apports différents et ne sont absolument pas interchangeables. Les deux professions ne servent pas les mêmes objectifs pour une entreprise, même si elles sont complémentaires dans leur finalité, à savoir une bonne gestion de l’entreprise et une plus grande sécurité pour celle-ci.
La profession de commissaire aux comptes est encadrée plus strictement que celle de l’expert-comptable. En effet, le commissaire aux comptes : De son côté, l’expert-comptable, inscrit auprès de l’ordre des experts comptables, poursuit une mission de conseil auprès du chef d’entreprise, contractuelle et non obligatoire, engageant également sa responsabilité civile, pénale et disciplinaire.Commissaire aux comptes / Expert-comptable : un binôme complémentaire
Recourir aux deux pour une meilleure compétitivité
Des responsabilités et un encadrement différent
Une expertise et des missions distinctes
Alors qu’un expert-comptable a pour principale mission d’établir et de présenter les comptes d’une entreprise (bilan, compte de résultat et annexe) et de conseiller le dirigeant, en lieu et place d’un service comptable internalisé, le commissaire aux comptes poursuit les objectifs suivants :
- Certification des informations financières d’une entreprise, attestant vis-à-vis des tiers le respect des obligations légales et la véracité des comptes, créant la confiance porteuse de développement économique;
- Anticipation et mesure des risques auxquels une entreprise peut faire face (système d’information, traitement comptable, cybersécurité) et rôle de surveillance, d’accompagnement et d’alerte;
- Prévention des défaillances d’entreprises grâce à une procédure d’alerte visant à saisir le Tribunal de Commerce en amont d’un risque de dépôt de bilan;
- Lutte contre la fraude, via le contrôle et l’obligation de révélation des faits délictueux auprès du procureur de la République ;
- Formulation de recommandations auprès des entreprises auditées visant à améliorer leur gestion et, le cas échéant, alerter le chef d’entreprise sur certains choix inadaptés, notamment comptables, juridiques ou fiscaux.